J'ai le pressentiment que quelque chose ne sera plus comme avant. C'est peut-être là la vraie définition de l'errance, de sa quête, avec sa solitude et sa peur. C'est le désir que je cherchais, la pureté, la remise en cause, pour aller plus loin, au centre des choses, pour faire le vide autour de moi. Je me dois de me laver la tête... pour rencontrer le centre d'une nouvelle image, ni trop humaine, ni trop contemplative, ou le moi est aspiré par les lieux quand le lieu n'est pas spectacle, ni surtout obstacle. Il me faut vivre cette quête qui est la mienne... Elle arrive à un moment, ni bon ni mauvais, elle est nécessaire... Pour être juste cette errance est forcément initiatique... mon regard va changer... Cette quête devient la quête du moi acceptable.