Au moment où la ville, dit-on, se « défait », le regard anthropologique s'avère plus nécessaire que jamais pour retrouver, sans préjugé ni modèle a priori, les genèses et les processus recréant sans cesse et partout l'espace partagé de la ville.
Michel Agier a enquêté pendant plusieurs années dans les quartiers périphériques, les établissements précaires et les campements, en Afrique noire, en Amérique latine et plus récemment en Europe. Sur cet ancrage ethnographique, il propose des pistes pour répondre à la question du « faire ville » aujourd'hui.
À partir de trois entrées ou « esquisses » distinctes et convergentes - les savoirs (La ville des anthropologues), les espaces (La ville à l'oeuvre) et les situations (La ville en mouvements) -, l'ouvrage défend la possibilité et l'utilité pour tous (habitants, concepteurs, observateurs et réformateurs) d'une conception anthropologique de la ville.