Souvent associé à la musique et à la peinture, le motif est
ici envisagé comme une forme qui affecte d'autres
champs esthétiques. À partir d'exemples tirés en particulier
des films Le Vent (Sjöström, 1927), La Nuit du carrefour
(Renoir, 1932) et Gertrud (Dreyer, 1964), Emmanuelle André
montre la pertinence d'une notion pour une réflexion plus
générale sur l'écoute et le visuel. Compris comme une entité
plastique et dynamique, le motif se déploie et nous informe
sur les circulations secrètes entre les arts.