Ce livre prend la suite de Poétique du traduire.
Traduire est un acte de langage, et tout acte de langage implique une éthique de langage.
Ainsi la poétique du traduire ne saurait être comprise comme une réflexion régionale et autonome sur ce que c'est que traduire, et même spécialement ce qu'on appelle la littérature.
Au contraire, la poétique du traduire montre que chaque traduire expose sa théorie du langage et que le langage implique un continu et une interaction avec l'art, l'éthique et le politique, la politique.
Traduire en est le laboratoire expérimental, le terrain majeur d'une critique des idées reçues concernant le langage, où la critique du rythme fonde une éthique et une politique du traduire.