C'est là qu'on m'a fait naître. Au bout du monde, face à la mer - dans cette frontière poreuse entre le solide et le trouble.
Ostende, début XXe. Un jeune peintre mélancolique, Léon Spilliaert, scrute la mer. Il est hanté par la géométrie instable de sa ville natale et par la vie secrète des apparences et des ombres.
Un siècle plus tard, Stéphane Lambert propose un singulier voyage où ses pensées se confondent à l'univers trouble du peintre. Par la grâce de ses intuitions et de son regard, il saisit la quintessence du pouvoir hypnotique de l'oeuvre de Spilliaert. L'art est toujours un miroir poreux