Quelle serait la part d'Israël dans l'accomplissement du récit européen ? Et, en écho, la part d'Europe dans l'achèvement d'Israël ?
Ce double questionnement sert de trame au récit des deux auteurs sur l'inachèvement de l'Europe comme sur l'inachèvement d'Israël. Mais peut-on relier les deux ? Tout en reconnaissant la spécificité absolue des expériences d'Israël et de l'Europe, peut-on y trouver des constantes de l'histoire humaine, constantes que l'on pourrait peut-être déchiffrer et relier entre elles ? Non pas dans l'espoir de faire émerger un récit commun, mais au moins de voir si les récits respectifs se font écho et permettent de tisser du neuf.