« Nous avons découvert à foison dans la peinture de Cerredo, et ce n'est pas peu, un continent qui glisse de par le monde, comme une nef de fous audacieux (...).
La prouesse intellectuelle chez Fabian Cerredo s'est produite précisément dans sa fabuleuse ambition de désordonner les ordres, d'aller de la fleur à la corolle, et dans son souci de s'asseoir sur la crête d'une vague, afin d'écouter un nouveau tour de rames, dans une éternel retour plein d'espérance.
Sa braque tremblait à contre-courant, à l'inverse de tout pronostic terrifiant. Avec ses oeuvres, que nous admirons aujourd'hui et que nous admirerons toujours, s'ouvrent de multiples voies sur la raison depuis la poésie, parce qu'en lui vibrait intrinsèque ce caractère d'aspiration poétique de l'humanité à palper l'éternité ».