Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Auguste Rodin (1840-1917), nul ne le conteste plus aujourd’hui, fut le plus révolutionnaire des sculpteurs que l’on ait connus depuis Michel-Ange. Pour cette même raison, il fut aussi l’homme de tous les scandales : pas une de ses œuvres – depuis L’Âge d’airain en 1877, au Balzac en 1898 et au Penseur en 1906 –, qui n’ait suscité, à son époque, une véritable levée de boucliers. Derrière ce Rodin dérangeant, qui bouleversait les soi-disant « canons de l’esthétique », il y a celui qui se réclame paradoxalement de « la tradition », un praticien qui se garde bien de se faire un théoricien : « Quand on travaille beaucoup des pouces, on arrive à se faire, sans le faire exprès, quelques idées générales. Il vaut mieux qu’elles viennent après qu’avant. Y chercher le sens de l’œuvre serait prendre l’effet pour la cause. Tout son effort tend à pouvoir se passer de commentaire. » C’est cet « autre » Rodin que l’on découvre, re-découvre ici, à travers ses articles ou interviews qui, majoritairement, n’avaient, malgré sa célébrité, jamais été repris. Un Rodin qui fait l’éloge de la sculpture grecque, à l’encontre de l’idéal prôné par l’Académie ; qui aussi, à contre-courant, prend la défense de l’architecture gothique. Un Rodin, « naturellement » fasciné par la danse – pour l’étude du corps en mouvement –, et qui n’entendait au final que très simplement transmettre quelques-unes de ses idées, fruits de sa seule et propre expérience. Édition établie par Jean-Paul Morel.