Au sortir d’une soirée de beuverie, un chef de groupe de la Crim’ menant une vie pour le moins dissolue est sauvagement agressé. La police privilégie la piste d’une vengeance du milieu, puis celle des contacts bien peu fréquentables de la victime. Sans succès. L’affaire est alors, enfin, confiée à Zac Bechler, en dépit de l’aversion qu’il éprouvait pour son collègue. La première visite de notre héros le conduit dans la villa de l’ancien policier qui le reçoit, totalement immobilisé sur son lit de douleur, veillé par sa femme. Sensible au charme de l’épouse dévouée, Bechler promet de tout tenter pour trouver le coupable... et multiplie ses visites. Le malade entre deux crises de douleur lui confie que ses agresseurs rodent dans la maison dès que son épouse, médecin, est de garde à l’hôpital...
Olivier Maurel a imaginé une terrible intrigue faite de faux semblants, de retournements de situations, et de séquences proprement hallucinantes. Il nous entraîne dans un maelström de fureur et de démence et nous propose un final absolument étourdissant. Âme sensible s’abstenir.