Famille et société
Après avoir indiqué l'origine du mot famille et rappelé les définitions qu'en donnent Durkheim et Lévi-Strauss, l'auteur définit la famille comme étant le groupe social qui, rassemblant sous un même toit les enfants mineurs et leurs parents, vise à assurer principalement à ses membres une certaine sécurité affective et la meilleure insertion possible dans la société. Son caractère institutionnel se trouve renforcé quand il y a mariage, parce que l'union est rendue publique avec solennité : le mariage est l'union publicisée de deux personnes qui se promettent fidélité et soutien pour un temps indéfini. La société étant un tout structuré et la famille représentant un élément de cet ensemble, il convient de se demander si le lien qui unit ces deux réalités est simplement de dépendance, si la famille est purement déterminée et jamais déterminante. Mais l'auteur tente d'abord de fixer les traits fondamentaux de la famille moderne par comparaison avec ceux de la famille traditionnelle et d'indiquer les facteurs susceptibles d'expliquer l'évolution constatée. Il s'interroge également sur la nature des fonctions qu'elle assume, ainsi que sur la place de l'enfant. Il aborde enfin les problèmes que pose à la famille l'évolution des moeurs et de la législation en vigueur dans la société contemporaine, en prenant des exemples tels que l'IVG, la PMA, la GPA et le « mariage pour tous ». En définitive, il invite à admettre qu'il n'existe pas qu'un seul modèle de famille ; ce qui importe, c'est la nécessité autour de tout être humain pour son épanouissement - autour de l'enfant principalement, autour de l'adulte également - d'une structure permanente, d'un monde familier, familial.