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De très nombreux ouvrages se sont penchés sur l’esclavage ; peu se sont attachés au sort particulier des femmes. À la veille du cent cinquantième anniversaire de son abolition, il était nécessaire de se remémorer celles qui connurent le drame de la servitude. “Plus douloureux encore que celui des hommes, il pose à la fois le problème de la contrainte au travail et celui de l’exploitation sexuelle.” Depuis les premiers jours de l’Histoire, et aujourd’hui encore, de la Mésopotamie à la Grèce antique, en passant par l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie et les Amériques, des millions de femmes furent arrachées à leur terre, à leur famille, privées de liberté, réduites à l’état de marchandise ou de bétail. Enchaînées, vendues et revendues, battues, violées, assassinées pour le confort et le plaisir de leurs bourreaux, ou pour assurer leur fortune, on aurait pu croire que l’abolition aurait définitivement mis fin à ce “déni d’humanité” ; mais le scandale se prolonge jusqu’au seuil du XXIe siècle, facilité par les nouveaux moyens de transport et de communication, dissimulé par la clandestinité. À leur sort tragique au cours des siècles et à travers les continents, seul a répondu “l’oppressant silence des femmes sacrifiées dans les ténèbres de l’esclavage”, sans interprète ni mémorialiste pour exprimer leur douleur. C’est ce silence “seconde manière d’assassiner les victimes”, que Jean-Michel Deveau veut rompre.