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Mit einer unglaublichen Masse von 90 Regiearbeiten hebt sich Takashi Miike, geboren 1960, als einer der Hauptvertreter des japanischen Gegenwartskinos gegenüber seinen Zeitgenossen nicht nur quantitativ ab, sondern provoziert auch mit seinem ästhetisch und qualitativ vielschichtigen Werk die Revision des europäischen Auteur-Konzepts. Kein anderer Filmemacher der letzten Jahrzehnte überraschte und verunsicherte sein Publikum gleichermaßen durch eine so stilsichere Bewegung auf zwei unterschiedlichen filmischen Parketts: dem Trash- und dem Arthouse-Kino.