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Wenn man von einer Anti-Hitler-Koalition auch in der Filmgeschichte sprechen darf, dann ist Moskau ihre erste Station. Anders als in Hollywood, Paris oder London sollen dort schon ab 1933 antifaschistische Filme entstehen, und es sind auch Emigranten aus Deutschland, die hier ihren Beitrag zu leisten versuchen. Aufgrund von mangelnder Erfahrung auf diesem Gebiet bringen sie jedoch nur wenige Werke zustande, die meisten Vorhaben lassen sich nie realisieren, auch aufgrund wechselnder politischer Direktiven und des bald um sich greifenden Stalin'schen Terrors. Allein: Die wenigen Exilfilme, die in der Sowjetunion entstehen – etwa Erwin Piscators AUFSTAND DER FISCHER (1934), Gustav von Wangenheims KÄMPFER (1936) oder PROFESSOR MAMLOCK (1938) von Herbert Rappaport und Friedrich Wolf –, sind lediglich die Spitze des Eisbergs, das sichtbare Resultat einer Arbeit, die tatsächlich weit darüber hinausgeht. Die vorliegende Studie bietet eine erste umfassende Darstellung: eine Filmproduktionsgeschichte, die auch die zahlreich dokumentierten Projekte und Pläne berücksichtigt, die sich aus vielsagenden Gründen nicht verwirklichen ließen. Dieser Zusammenhang erst gibt dem Begriff Filmexil seine politische Bedeutung.