« Ce qui me frappe à Genève, c'est la confection d'un tissu territorial entre laideur et beauté, entre le sale, la misère la plus ostentatoire et l'aspiration à la richesse la plus éclatante. La Rue du Rhône aujourd'hui nous laisse les reflets les plus ambitieux de cette attitude commerciale genevoise. Avec ses vitrines dont le haut-de-gamme ne faiblit pas à ce point qu'elles m'ont toujours hanté sans m'attirer. C'est une rue argentée qui allume le rêve mais n'enflamme pas le désir. »