Beaucoup ont écrit sur Gallieni : explorateur, pacificateur, sauveur de Paris en 1914, efficace ministre de la guerre. On a peu dit de l'homme privé, varois de cœur. De l'époux, du père, de l'ami, du passionné de livres et de vignes.
Gallieni habitait le domaine «La Gabelle» à la limite est de Fréjus et s'était marié à Saint-Raphaël. Il s'en disait citoyen. De fait, proche sentimentalement des deux villes, il rendait service à l'une comme à l'autre.
Faisant fi des plus grands honneurs funèbres, c'est au cimetière Alphonse Karr de Saint-Raphaël qu'il voulut reposer pour l'éternité, près de sa femme, le corps tourné vers «La Gabelle».