Il était sept heures du soir, et M. Rudemar, ancien tabellion de Rambervilliers, était occupé à mettre ses pantoufles, à desserrer les cordons de son gilet, à ôter sa perruque... Enfin, M. Rudemar se mettait à son aise, comme quelqu’un qui n’attend plus aucune visite et qui va bientôt se livrer au repos.
Lorsque M. Rudemar eut fini, il avança son grand fauteuil devant la cheminée, s’étendit dedans, et ordonna à Gertrude, sa servante, de venir souffler le feu : on était alors au mois d’avril, et le temps était très-froid.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.