Géraldine Gonzalez
L'orfevre de la lumière
L'art voyage parfois à la vitesse de la lumière... Il émane des sculptures de Géraldine Gonzalez, à mi-chemin de l'anamorphose et de l'illumination, un climat d'apesanteur. Leur éclat défie les lois de la gravité et leur aura agit sur notre imagination à la manière de ces miroirs qui préfèrent l'invisible au monde présumé visible.
« Créer un conte de fées où les fées n'apparaissent pas » . Comme Jean Cocteau avec La Belle et la Bête, Géraldine Gonzalez construit un univers où le naturel côtoie le surnaturel et où le sentiment de léger déséquilibre est produit par une étrange familiarité. Derrière chaque scintillement, quelque spectre pourrait bien s'avancer.
Géraldine Gonzalez, diplômée de l'École Supérieure d'Arts Appliqués Duperré, a été styliste de chaussures avant de se consacrer à la sculpture. Elle privilégie les matériaux légers qui renvoient ou laissent passer la lumière - papier, nacre, cristal, paillettes... - pour créer des pièces uniques. Elle collabore avec un grand nombre de marques du luxe et de la mode. Ses créations ont aussi trouvé leur place au Bon Marché, Printemps Haussmann, Galeries Lafayette, Liberty (Londres), John Derian Company et Bergdorf Goodman (New York). Elle s'est également aventurée dans les décors de cinéma, avec Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar. Elle expose régulièrement dans des galeries et ses oeuvres figurent dans des collections publiques.