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Thorsten Benkel und Matthias Meitzler haben über 500 Friedhöfe im deutschsprachigen Raum besucht - und die beiden Soziologen staunen noch immer über ergreifende, humorvolle, überraschende und rätselhafte Gräber und Inschriften. Die eindrucksvollsten von nahezu 30.000 Fotos präsentieren sie in diesem Buch. Sie zeigen, wie Menschen mit dem Verlust umgehen (»Lach doch mal«), wie Beziehungsverhältnisse reflektiert werden (»Mit dir zu leben war nicht leicht, doch ohne dich ist's noch viel schwerer«), was den Verstorbenen wichtig war (»Nicht das Licht auslöschen«), wie ihre Hobbys ihr Lebensende prägten (»Dein letztes Match hast du verloren«), welche Charakterzüge sie hatten (»Es Lebbe geht weiter«) und welche Verdienste ihnen zugeschrieben werden (»Er war guter Eltern Sohn«). Und wer würde mit Skiern, Raumschiffen, Skateboards, Handys, Panzern, Aschenbechern, Computermäusen und Comicfiguren als Grabsteinmotive rechnen?
Benkel und Meitzler zeigen: Der »Totenacker« ist von der Individualisierung eingeholt worden. Manche Lebensbilanz fällt ernüchternd aus (»Alles Scheiße«), manche ist ironisch (»Nur tiefergelegt«), mancher Nachruf bringt den Betrachter ins Grübeln (»Der Tag ist gerettet«), und auch die Gewissheit, dass es kein Wiedersehen gibt (»Das war alles«), ist kein seltenes Bekenntnis mehr. Was aber will die Grabinschrift »Lasst uns die nächste Revolution in einem August beginnen« besagen?
Der Spiegel über die Feldforschung der Autoren: "Der Friedhof von heute hat etwas von Facebook; der Grabstein als letztes Profil, für Jahrzehnte in Stein gemeißelt."