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Respirer l’ombre est la part dévolue au langage du surprenant dialogue, pour le reste prioritairement fait de gestes, avec ce que nous appelons la nature, entamé par l’artiste voici plus de trente-cinq ans. Un dialogue dont on remarquera qu’il est toujours mezzo voce : la conscience qu’a Penone d’une fraternité avec les pierres ou les plantes (il sait, comme Klee, que l’homme “est nature, morceau de nature dans l’aire de la nature”), sa familiarité décontractée avec l’Antiquité (l’Italie n’est-elle pas ce pays où l’histoire de l’art tient lieu d’histoire tout court ?) le fait converser d’égal à égal avec l’arbre et le ruisseau, tutoyer leurs divinités tutélaires (empruntées surtout au panthéon gréco-romain, mais s’y invite ici ou là un dieu exotique). Respirer l’ombre peut se lire comme un recueil de récits mythiques, de paraboles fondatrices, sans qu’on puisse y déceler la moindre trace de pathos ou de grandiloquence ; le mythe prend des allures du haïku cher à Roland Barthes, et les textes de Penone parlent des choses cachées et des commencements du monde avec la précision économe et discrète d’un journal de bord. »