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1. DIE SCHOPFUNG SCHRIFfLICHER ANAPHORENFORMULARE AM AUSGANG DER ANTllill Es wird haufig betont, wie peinlich genau die Romer in ihrem Gotterkult auf die prazise Wiedergabe von Gebetsformeln achteten. Urn versehentliche Abweichungen und die hiervon befUrchteten schlimmen Folgen zu vermei- den, trugen sie die Gebete nicht auswendig vor, sondem verlasen sie in der 2 Regel aus Zeremonialbiichem. Auch die jiidische Tempelliturgie war in eine feste Form gefaBt, die wohl kaum Gelegenheit zur freien Gestaltung bot. 3 Sollte sie doch die unverriickbare kosmische Ordnung symbolisieren. Hingegen herrschte beim offentlichen Gebet im Gottesdienst der Urchri- sten groBte Freiheit nicht nur im Wortlaut,4 sondem auch in der Gesamtdis- position. Welch breiter Raum anfanglich der Eingebung des Augenblicks auch in Form von Glossolalie und von Offenbarungen sowie ihrer jeweiligen Auslegung, die man als Werk des Heiligtm Geistes betrachtete,5 gewahrt wurde, zeigen die von Paulus aufgestellten Grundregeln, die den Ablauf der Eucharistiefeier in der korinthischen Gemeinde zu ordnen suchten, indem die Teilnehmer u.a. dazu angehalten wurden, wenigstens einzeln hintereinander zu reden (1 Cor. 14,26-31). Auch im zweiten und dritten lahrhundert wurde das gottesdienstliche Ge- 6 bet oft aus der Eingebung des Augenblicks heraus improvisiert. Soweit iiberhaupt einmal, wie in einem Abschnitt der wohl schon zu Beginn des 2. 2 Vgl. G. Wissowa, Religion und Kultus der Romer = HdbAW 5, 4 (2Munchen 1912) 397f mit Anm. 7 und 9; K. Latte, Romische Religionsgeschichte = HdbA W 5, 4 (Munchen 1960) 392; F.J. DOlger, Antike und Christentum 2 (1930) 242f.