"Son nom, c'était Payè, mais on l'appelait
«la jeune veuve». Pourquoi ? Voilà que ça
commence, les pourquoi ! Qu'est-ce que
vous ne comprenez pas ? Sans doute que si
on l'appelait la jeune veuve, c'est qu'elle était
jeune et qu'elle était veuve. Figurez-vous
que j'étais plus jeune qu'elle. De combien ?
Qu'est-ce que ça peut vous faire ? Si je vous dis
plus jeune, ça veut dire plus jeune."
Dans un empire tsariste en début
de décomposition, Sholem-Aleikhem,
grand maître de l'humour yiddish,
donne la parole à des personnages hauts
en couleur. Au fil de trois histoires, il porte
sur eux un regard attendri et ironique
dans une langue savoureuse.