Gwendoline est une demoiselle d'une ingénuité et d'une naïveté parfaites. Dans La Princesse perdue, sa ressemblance avec une jeune femme disparue lui vaut d'être au coeur d'une diabolique machination... Pauvre Gwendoline ! Quoi qu'elle fasse, elle tombe dans tous les pièges et se retrouve invariablement ligotée. Heureusement, la non moins attachante U-69 viendra à son secours et ses ennemies finiront dans un cachot ! Icône fétichiste et bondage des années 1950, Gwendoline est également au coeur d'autres complots ourdis par le pathétique Sir D'Arcy. Retrouvez-la dans En course pour la Gold Cup, d'autres histoires inachevées ainsi qu'un portfolio avec de nombreuses illustrations en couleurs rares et inédites.
John Willie inventa Gwendoline en 1947 dans le magazine Wink. Par la suite, le maître du bondage poursuit les aventures de sa belle ingénue dans Bizarre. John Willie est un artiste, photographe et éditeur extraordinaire à l'origine de nombreuses innovations esthétiques. Ainsi du bondage, soit l'art d'attacher des femmes avec des liens. Sa figure principale, la demoiselle en détresse, si possible juchée sur d'interminables talons, est devenu un archétype de la culture populaire.