Arrivé au bout de sa vie, M. Heidegger voulait jeter un pont entre l'Occident et l'Orient. C'est le Japon qui a répondu présent. Sur fond de fragments présocratiques et de jardins Zen, voici le plus paradoxal et le plus fécond des dialogues entre les cultures.
L'ouverture de Heidegger à la pensée orientale, d'abord timide, devient manifeste durant la dernière période de sa vie.
Avec les interlocuteurs japonais, l'écoute se transforme en un véritable dialogue.
Examinant le versant asiatique de celui-ci, surtout l'École de Kyôto, l'étude de Bernard Stevens souligne comment l'herméneutique heideggeriennne a fourni les outils grâce auxquels toute une génération de penseurs d'Orient a pu participer aux débats philosophiques contemporains, ouvrant des horizons inédits à la réflexion.
Un essai d'une grande clarté, qui jette un pont solide et durable entre l'Europe et l'Asie.