Après une douzaine d'années de collaboration, Pascal Leclercq et Jac Vitali poursuivent leur voyage onirique. Leur nouvel opuscule, aux allures d'album vinyl, se nomme « Hélium » ; un faux journal, une vraie poésie, une vraie malice, une fausse noirceur, un faux poète, un vrai peintre, un faux éditeur - ou le contraire.
Pascal Leclercq inhale de l'hélium et l'on ne sait plus si l'on doit rire de sa voix déformée, qui parle avec légèreté de choses graves et avec gravité de choses légères.
Quant à Jac Vitali, il donne corps à ce gaz volatil, lui tisse un cocon de mémoire et de couleurs. Mais au bout du compte, cette matière ne demeure-t-elle pas insaisissable, même lorsqu'elle prend la forme d'un livre ?