Un seigneur de la Vaunage, un soir qu'il regagnait son château, entendit, à deux cents pas devant lui, un homme qui chantait et répétait sans cesse, à s'en étrangler, « La bonne aventure ! ô gué ! la bonne aventure ! ». La joie du musicien lui inspira la fantaisie de le rejoindre pour savoir quelle bonne aventure le faisait brailler si fort par les chemins.
Un ségnou dé la Vaounâgea, én sé rétirant un soir à soun castel, aouziguêt, à dous cént pâsses davant él, un homme que s'escanâva én cantant, et én répétant à tout moumént, « La bônna avantûra ! ô gué, La bona avantura ». La jôya d âou musiciên li faguêt véni la fantasié de lou joûgné per sçâoupré quînta bônna avantûra lou fasié tant brama pér camis.