Iliade
« Akhilleus, fils de Pèleus, le plus brave des Akhaiens, ne t'irrite pas, car de grandes calamités accablent les Akhaiens. Déjà les plus braves d'entre eux gisent dans les nefs, frappés et blessés. Le robuste Tydéide Diomèdès est blessé, et Odysseus illustre par sa lance, et Agamemnôn. Eurypylos à la cuisse percée d'une flèche ; et les médecins les soignent et baignent leurs blessures avec des baumes. Mais toi, Akhilleus, tu es implacable ! O Pèlèiade, doué d'un courage inutile, qu'une colère telle que la tienne ne me saisisse jamais ! À qui viendras-tu désormais en aide, si tu ne sauves pas les Argiens de cette ruine terrible ? O inexorable ! Au moins envoie-moi promptement à la tête des Myrmidones, et que j'apporte une lueur de salut aux Danaens ! Laisse-moi couvrir mes épaules de tes armes. Les Troiens reculeront, me prenant pour toi, et les fils belliqueux des Akhaiens respireront, et nous chasserons facilement, nouveaux combattants, ces hommes écrasés de fatigue, loin des tentes et des nefs, vers leur Ville.