Les travailleurs modestes - du livreur à la caissière en passant par le chauffeur - sont, avec les soignants, ceux qui risquent leur vie pour faire tourner les services essentiels durant une pandémie. Mais que faire pour que la soudaine visibilité dont ils ont bénéficié dépasse les seuls applaudissements tous les soirs à 20 heures ? Quelle politique conduire afin que leur engagement d'hier ne se transforme pas, demain, en une légitime colère ?