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Annika, Frans und Marlene sind in großer Sorge: Lily trinkt zu viel. Das behauptet jedenfalls Annika, berufstätige Ehefrau und Mutter, weshalb sie Frans, Lilys Jugendfreundin und Marlene, die Schwester von Lilys verstorbener Mutter zu einer "Intervention" eingeladen hat. Der Plan ist, nach Lilys Ankunft die Tür zu verriegeln, Statements zum Gesundheitszustand der Freundin vorzutragen und gleich einen Platz im Entzug anzusteuern, den Annika natürlich längst besorgt hat. Doch alles kommt anders, denn Lily weiß sich zu wehren. Ihr genügt ein Besinnen auf die Sucht- und Lebensgewohnheiten der besorgten Damenschar, um den Spieß kurzerhand umzudrehen. Denn wer versorgt sein Kind mit Ritalin, damit es still ist? Wer hat sich mit Psychopharmaka vollgepumpt? Und wer braucht zum Besprechen eines jeden Problems das Plopp-Geräusch der Rotweinflasche? Bei so vielen unterschiedlichen Drogen nimmt es nicht Wunder, dass in Rebekka Kricheldorfs "Intervention" die Droge selbst zur Person gerät und hier und da den Vorhang öffnet oder schließt: "Ich bin die Droge. Ich bin gut und schlecht und hart und weich, lindere und erzeuge Schmerz, mache klug, mache dumm, bin und bin nicht zur gleichen Zeit." Die Droge – alterslos – ist der Zeremonienmeister dieses bitterkomischen Schauspiels und sie wird darin auch das letzte Wort oder sagen wir: den letzten Seufzer behalten.