Cachés derrière Johan et Pirlouit, Poussy, les Schtroumpfs ou Benoît Brisefer, Jacky et Célestin font aujourd'hui presque figure d'oubliés dans la grande galerie des personnages de Peyo.
Pourtant, « Jacky et Célestin » incarne à la perfection l'état d'esprit qui a pu régner au studio Peyo durant son apogée, dans les années 1960 : celle d'une formidable pépinière de talents.
Mais elle représente surtout les premiers pas d'un jeune dessinateur à l'aube d'une formidable carrière, François Walthéry, dont les quelque cent vingt-huit planches qu'il réalisa contiennent, en germe, bon nombre d'ingrédients qui feront le sel de ses créations ultérieures.