« Journal épars, études et « choses vues », récits qui sont peut-être des nouvelles, rêves, souvenirs, souvenirs imaginaires, Bruges, Milan, Gordes, la mer du Nord et le Vaucluse, la place Monge, l'Andalousie... Le temps, plus que leur auteur, a fait de ces pages, diverses, un livre, dont j'aimerais qu'il soit de ceux qui se lisent par transparence. Hermès, dieu de l'écriture et des chemins, dieu des troupeaux et de leurs empreintes, écriture à l'envers sur la boue du chemin, le traverse. Il en est le maître, l'architecte. Est- il aussi le maître du temps ? Il apparaît ou se cache. Il se déguise, il se dénude. [...]
Le temps a ses couleurs et se vêt de leur variation. Le temps s'irise. Écrire et lire est tisser le fil du temps, des contes, se perdre dans les plis de ce tissu comme jadis dans la forêt l'enfant que nous sommes encore. »
Claude-Henri Rocquet