Je suis Juan de Pareja
Quand il rencontre Don Diego, à Madrid, vers 1625,Juan de Pareja a déjà appris beaucoup de choses dans sa courte vie d'esclave noir.
Il a vu des gens mourir de la peste, et il a eu à se méfier d'autres, qui se disaient compatissants. Il a appris à lire et
à ne pas s'attirer les foudres de ses maîtres.
Avec Don Diego, qui est le grand peintre Velázquez, il va voir s'ouvrir devant lui un champ bien plus vaste de connaissances. Son nouveau maître, en effet, lui apprend comment regarder, mais le blesse en refusant de lui enseigner son art. C'est que les esclaves n'ont pas le droit de peindre. Pour la première fois, Juan, qui n'est pas un rebelle, désobéit, agit en secret, parce qu'il ne peut s'en empêcher.
Il découvre que l'art doit être vrai, que c'est « la seule chose de la vie qui doive reposer sur la plus solide vérité, parce que, sinon, il ne sert à rien ».
Il apprend les règles de la lumière, et à capter, dans les portraits, les âmes emprisonnées.
Au côté de Velázquez, il parcourt l'Italie, l'Espagne, rencontre Rubens et une jeune femme révoltée qui sait l'avenir...
« Cette visite privilégiée d'une galerie des plus grands tableaux du XVIIe siècle est merveilleuse. Quand l'art pictural devient abordable. »
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