Je t'écris dans le train
La publication des correspondances est souvent posthume. Nous sommes en vie. Nous parlons, nous écrivons, nous nous parlons, nous nous écrivons.
D'où viennent, dans nos histoires individuelles, le désir, la peur, la nécessité, l'interdit d'écrire ? L'obsession de la trace ? Qu'est-ce qui nous fait défier le vide, l'informulé, la mort ?
Les trente lettres de ce recueil couvrent un an et demi de nos vies, elles sont la quête à deux, dans l'échange épistolaire, et chacun pour soi, dans la solitude de l'écriture, de l'ombilic du désir d'écrire.
À ce désir, à ses ressorts intimes, nous devons ce que nous sommes, mais aussi notre rencontre, et notre amitié.