Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
À quoi bon le cacher ? – J’ai bien connu Charles Blizan. Vous-même, vous l’avez sûrement croisé dans une rue de Paris, masqué par ses lunettes noires sous un feutre à large bord. Signe particulier : il cite souvent les dernières paroles des mourants. Véritable anthologie dont il me donnait déjà des aperçus à la terrasse de l’Écritoire, place de la Sorbonne, où nous buvions dix cafés par jour. Puis je l’ai perdu de vue. Blizan, je l’appris par la suite, était passé brutalement de Kant à l’agroalimentaire. Pourquoi ? Le saura-t-on jamais ? Mais le tournant de son existence est ailleurs. Il remonte à la rencontre d’Innoma. Aventure qui l’aurait éloigné de moi pour toujours s’il n’y avait eu entre nous de l’amitié et du hasard. Je suis certain d’une chose – Blizan s’attacha à cette femme parce qu’il voulait brûler ses doutes. Jusqu’au point de non-retour. Car personne ne dit la vérité : il arrive un jour où la passion et la liberté sont face à face. Le reste – cabines téléphoniques, aboiements, laveries automatiques, boîtes de conserve explosives – je l’ai inventé. Voici les dernières paroles de Blizan. Il y a de quoi rire. Il y a de quoi pleurer. J’oubliais : Blizan n’est pas assuré contre la vie. C’est dire qu’il n’a pas fini de marcher. À grandes enjambées, car le temps presse. Ph. D.