« Et il lui donna, dans cette forêt même, douze lieues de terrain enlargeur et autant en longueur ; promettant que ni lui ni aucun deses successeurs ne lui en disputeraient jamais la possession. »VITA SANCTI SIGEBERTI, AUSTRASIÆ REGIS, cap. V, p. 601.
Sous le consulat d’Anastase et de Rufus, l’an 1245 de Rome, ou l’an 492 de l’ère chrétienne, Félix Florentius, riche seigneur gaulois, de retour d’un voyage qu’il avait fait à Constantinople, vint prendre possession du vaste patrimoine que le vertueux empereur Majorien, oncle de sa mère, avait accordé à sa famille pendant son règne court et brillant.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.