Un mot «Kaboul», une image «Charrette humaine droit devant et palais détruit qui barre la perspective».
Et donc la guerre. C'est le point commun des voix que font entendre ces trois textes.
Voix de l'homme guerrier le soldat celui que l'on veut tueur errant dans la ville fantôme comme en lui-même (Soldat Cheval d'Emmanuel Darley), voix de celle qui choisit d'accompagner un mort dans la dignité (Dans les draps blancs d'autrefois de Laurent Gaudé) et voix sans illusion de la vieille femme qui accomplit sa tâche de transmission et d'honneur (Une besace de Michaël Glück).
Tentatives de dire l'indicible, le quotidien de la guerre, tentatives de rendre littéraire ce qui chaque jour, dans l'actualité, nous bouscule.