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Wilhelm Wagenfeld gehört zu den bekanntesten Industriedesignern des 20. Jahrhunderts. Viele seiner Produkte sind bis heute im Alltag anzutreffen. Weniger bekannt ist jedoch, welche Rollen Wagenfeld während des Nationalsozialismus spielte. Der Bauhaus-Schüler, der nicht emigrierte, führte zwischen 1933 und 1945 seine Karriere in der Großindustrie fort. Zugleich blieb er auf Distanz zum Regime. Er wollte, so gab er später an, keine Kompromisse eingehen – weder gestalterisch noch politisch. Daniel Hornuff erzählt aus dem Leben eines Designers, dessen Ideale auf Diktatur, Terror und Krieg treffen. Das Buch ist weder Anklageschrift noch Heldengeschichte. Stattdessen spürt es den Widersprüchen einer Figur nach, die ihre Arbeit als »Bekenntnis zu einem Menschendasein« einstufte. Hornuff fragt: Was folgte aus einem solchen Anspruch, als die industrielle Vernichtung von Menschen organisiert wurde? Und was bedeutet es, wenn wir den Fall Wagenfeld aus aktueller Warte in den Blick nehmen – in einer Zeit, in der die politische Haltung von Kulturschaffenden wieder zur Debatte steht?