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Der Regisseur Dominik Graf und die Filmwissenschaftlerin Lisa Gotto widmen sich der Frage, wie Restriktionen und Regelungsdruck die Filmkultur beeinflussen. Der osteuropäische Film aus der Zeit des »Kalten Kriegs« spielt dabei eine herausragende Rolle. Im Fokus stehen ausgewählte Filme aus der ehemaligen CSSR sowie aus Ungarn und Polen, die aus Sicht der Autor*innen zu den schönsten und klügsten der Welt gehören. Warum ist es notwendig, diese Filme wiederzuentdecken? Wie konnten Filmemacher*innen wie Zbynek Brynych, Vera Chytilová, Judit Elek, Agnieszka Holland, Márta Mészáros, Andrzej Wajda oder Krzystof Zanussi unter Zensurbedingungen solche künstlerischen Höhen erreichen? Und wie lässt sich Film an den Grenzhütern der Regelungsbetriebe vorbeischleusen?
»Unser Kino war ein Versuch, mit dem Publikum über die Köpfe der Machthaber hinweg zu kommunizieren. Im Nachhinein mag dies absurd erscheinen, schließlich war der Produzent der kommunistische Staat. trotzdem gelang diese Kommunikation, denn die Zensur jagt die Worte, aber das Kino spricht mit Bildern, und Bilder verstand das Publikum zu deuten.« Andrzej Wajda