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"Bei Kriegsende war der Nazismus die fluchbeladene Seite der abendländischen Zivilisation, der Inbegriff des Bösen." Doch die Aufmerksamkeit verlagerte sich dann schrittweise "vom Grauen und Schmerz ... zu wollüstiger Beklemmung und hinreißenden Bildern". Dies konstatierte der berühmte Historiker Saul Friedländer und untersuchte den Nazismus als politisch-ästhetisches Phänomen unserer Zeit."Der Widerschein des Nazismus", wie man ihn in den 70er Jahren zum Beispiel in den Filmen von Visconti, Fassbinder und Syberberg oder in den Büchern von Speer, Fest u.a. wahrnahm, hatte seinerzeit einen tiefgreifenden Diskurs über den Nazismus in Gang gebracht. In ihren Filmen und Büchern haben die Autoren damals eine neue Sensibilität für die Magie der Hitler-Bewegung entwickelt, die bis dahin fast in allen politischen Analysen gefehlt hatte.Die ästhetische Faszination durch Kitsch und Tod unterzieht Friedländer einer kritischen Analyse und kommt zu dem Fazit, dass dieses Phänomen nicht mit den Mitteln der Ästhetik bewältigt werden könne - es sei denn, man wollte einer geistig-moralischen Verwirrung Vorschub leisten.Für die vorliegende Taschenbuchausgabe des Buches, das erstmals in Deutschland 1984 herausgekommen ist, hat Saul Friedländer 1999 ein Vorwort mit neuen Überlegungen zu seinem Thema verfasst.