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Was passiert beim Übersetzen im Kopf? Und wie beeinflusst unsere Muttersprache unser Sprechen, Schreiben, Denken und Übersetzen? In der Antwort auf die eine Frage steckt die Auflösung der anderen. KyeongHwa Lee hat beide Fragen mittels Eye-Tracking, Schreibprozessanalyse und einer Befragung der Studienteilnehmer erforscht. Sie kann belegen, dass Menschen unterschiedlicher Muttersprache die Informationen eines Satzes auf verschiedene Weisen speichern und verarbeiten. Entscheidend sind offenbar die syntaktische Struktur und die Informationsstruktur ihrer jeweiligen Muttersprache. Sie haben Einfluss darauf, wie wir Texte verstehen, wie wir sprechen und schreiben und wie wir von einer Sprache in die andere übersetzen. Eine ähnliche Satzstruktur der Arbeitssprachen erleichtert offenbar den Sprachtransferprozess. Doch der Einfluss der Muttersprache geht weit darüber hinaus: Sie prägt auch unser Denken.