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Wenn ich tot bin, bin ich nicht mehr da. Der Gedanke, so grausam wie aufregend, löst einen Schwindel aus, denn er berührt die Unmöglichkeit, den eigenen Tod zu fassen. Daniel Illger erkennt in diesem Schwindel das Anliegen einer »weird fiction«, als deren wichtigster Autor H. P. Lovecraft gilt. Illger identifiziert die kosmische Angst als eine ästhetische Erfahrung, die aus der Auflösung der grundlegenden Koordinaten unserer Existenz den größten Horror, aber auch ein berauschendes Gefühl der Befreiung zieht. Die kosmische Angst gestaltet das Phantasma der Ich-Auflösung als ein unablässiges Hinabstürzen in unauslotbare Tiefen. In ihr erkennt Illger die Angst unserer Zeit. Ihr Grauen gründet einerseits in der wissenschaftlich plausibilisierten Diagnose, dass das Universum ein sinn- und seelenloser Ort ist, andererseits aber in dem Abgrund der Transzendenz selbst. Bezogen auf die Krisendiagnosen der Gegenwart lässt sich das Projekt einer Kunst, die im Zeichen kosmischer Angst steht, dann als Versuch begreifen, das Ich in der Spannung zwischen Angst vor und Lust an der eigenen Auflösung zu verorten.