La bien-aimée de Jérusalem à Marie
De Jérusalem à la Vierge Marie, la figure de la Bien-Aimée ne cesse de parcourir la Bible comme un riche et étonnant fil rouge.
Pour bien la découvrir, il faut dépasser l'histoire sainte racontée comme une épopée ou un simple récit édifiant. Christine Pellistrandi propose de s'attarder sur Ève, la pécheresse, et son influence sur l'image de la femme. Puis elle fait surgir la figure de Jérusalem, épouse et mère à la fois.
En suivant les premiers pas de l'humanité vers la compréhension de l'amour de Dieu dont témoignent les auteurs bibliques, notamment les Prophètes, on parvient à décrypter le double langage symbolique et charnel que suggèrent les subtilités de la langue hébraïque.
Alors apparaît dans sa splendeur une femme, d'abord sous le nom de Jérusalem, puis dans la personne de Marie de Nazareth, exaltée dans son corps, sa féminité et sa beauté. Une figure dont l'histoire, si humaine et divine à la fois, résume en tout point celle d'Israël et du peuple de Dieu.