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Les deux compagnons imaginaires de Maurice Schumann sont, comme disait Nietzsche, « des hallucinés de l’arrière-monde ». L’homme est un tortionnaire subalterne qui, à la porte d’une chambre à gaz, trouve dans le regard d’une victime d’abord pareille à des millions d’autres la voie d’un long repentir. La femme est une princesse du Nord qui, vers le milieu du siècle dernier, sort d’un donjon pour sauver un inconnu déjà promis au bourreau. Le premier a reçu la révélation brutale de ce que pourrait être la communion des âmes. La seconde restera murée dans l’intraduisible et l’incommunicable. Mais, après avoir été conduits par eux et les avoir suivis sur deux chemins opposés, Maurice Schumann — comme le révèle l’introduction qui relate la naissance de son univers romanesque — découvre la clef de leur ressemblance ; chacun des deux va jusqu’au bout de sa route sans tourner la tête ou revenir sur ses pas. C’est pourquoi la même trame court à travers les deux récits. Elle ressemble au leitmotiv d’un concerto dont l’accent serait à la fois romantique et sobre. L’émotion fondamentale que le soliste exprime et que l’orchestre contrarie est celle qu’éprouve l’homme, non devant le monde ou devant lui-même, mais devant le vrai mystère : l’Autre.