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Le 5 novembre 2015, en sortant de la gare de Casablanca, Loubna Abidar s’est fait tabasser dans la rue par un groupe d’hommes qui l’avaient reconnue. Les deux cliniques successives où elle est arrivée pour se faire soigner, le visage en sang, ont refusé de l’accueillir. Au commissariat où elle s’est rendue pour déposer plainte, les policiers se sont moqué d’elle et ne l’ont pas laissée rentrer. Le lendemain matin, Loubna a fait sa valise a pris le premier avion pour la France. Ce qui vaut à Loubna Abidar d’être menacée de mort, c’est d’être l’une des actrices les plus connues du Maroc et d’avoir osé incarner une prostituée dans Much loved, du réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch. Le film où Loubna joue le rôle principal, avec ses scènes de nudité, d’amour et de sexe, a enflammé encore davantage l’hystérie des hommes de son pays et au-delà, bien qu’il n’ait été vu que par extraits sur internet, où des scènes ont été falsifiées et caricaturées : à la suite de sa présentation au Festival de Cannes, il a été interdit au Maroc, considéré comme « un outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine, et une atteinte flagrante à l’image du royaume ». Par son courage, Loubna Abidar est devenue le symbole de toutes les femmes que la tradition arabo-musulmane divise en deux catégories : les pures et les putes. Une femme qui montre son corps est une pute. Une femme qui parle de son corps est une pute. Une femme qui prend la parole est une pute. Une femme qui tient tête est une pute. Une femme qui a du plaisir est une pute. Une femme qui éprouve de l’amour est une pute. Une femme qui revendique sa liberté est une pute. Une femme qui est une femme est une pute. Toutes les femmes sont des putes. Ce livre raconte la vie d’une femme arabe dans un monde d’hommes : l’histoire exemplaire de Loubna Abidar, la « catastrophe » qu’est sa naissance parce qu’elle est une fille, la violence de son père alors qu’elle était enfant au Maroc, la violence des autres hommes que dérange son métier d’actrice, son émancipation par le cinéma, par son insolence, par sa liberté – et le prix très cher payé de cette liberté.