La dernière place
Ce livre de Dominique Delouche n'est pas une autobiographie classique mais il s'en dégage un autoportrait ; il suffit de regarder et le paysage devient visage. On comprend, à travers ces rencontres, tout ce qui a nourri l'imaginaire et la sensibilité du cinéaste - Fellini, Lifar, Chauviré. Pasolini, Germaine Lubin, Dussurget, Marie Bell, parmi d'autres personnages - dans ses approches documentaires, véritables archives de la danse et dans ses fictions de L'Homme de désir à Divine, autant de leçons de dépassement de soi, sur scène ou dans la rue, face aux feux des projecteurs ou dans la solitude de la nuit.
L'écrivain René de Ceccatty a bien voulu, dans « Le miroir des maîtres », préfacer La dernière place.