La dette, arme de dissuasion sociale massive
La dette publique est, avec le taux de chômage, l'une des données dont l'évolution est suivie avec le plus d'attention. À cela une raison : le ratio dette publique/PIB est le principal « critère de Maastricht ». Ainsi, alors que la dette publique est supposée ne pas devoir être supérieure au chiffre fatidique de 60% du PIB, il est aujourd'hui largement dépassé. La dette française est désormais proche de 100%.
Rapport après rapport, le pire est prédit si les déficits budgétaires, ou de la sécurité sociale, ne sont pas réduits. Faut-il s'en inquiéter ? Que coûte réellement la dette ? Que se passera-t-il si les taux d'intérêts, aujourd'hui historiquement bas, se mettent à remonter ?
L'auteur répond à ces questions et met en évidence les données cachées des rapports. Il en va de ceux-ci comme des contrats d'assurance, l'important est dans les notes de bas de page ou dans les annexes !
La dette de la sécurité sociale sera bientôt remboursée et les taux d'intérêts actuels sont l'occasion pour l'État de mettre plusieurs dizaines de milliards de côté. La dette n'est donc pas ce que l'on en dit. Elle sert d'arme de dissuasion sociale massive.