Le voyage que l'auteur entreprend dans les Alpes sur la tombe de son frère ne répond pas à une pieuse obligation.
Leurs relations, quasi inexistantes, étaient empreintes d'une secrète prévention. C'est précisément pour se libérer de l'image négative qu'il a conservée de son frère que l'auteur désire rencontrer ceux qui l'ont connu. Pour cela, il se rend dans deux monastères orthodoxes, l'un dans le Vercors, où le défunt officiait en tant que prêtre, l'autre en Haute-Provence, où il est enterré.
Au cours de ce voyage, l'auteur découvre un monde jusque-là ignoré de lui et le souvenir de son frère en devient plus vivant et plus juste.