« Étrangement, elle n'avait pas peur, bien que ce fût là une contrée peu rassurante, avec les versants muets et terriblement escarpés de ses montagnes, les quelques rares Indiens, distants, méfiants et insaisissables qu'on voyait se faufiler entre les arbres, les grands charognards qui volaient en décrivant de temps à autre des cercles concentriques, comme d'immenses mouches dans le lointain, au-dessus d'une carcasse, d'un ranch ou d'un îlot de cabanes.
Tandis qu'elle se dirigeait vers le sommet, les arbres devenaient plus rabougris, et le sentier passait désormais à travers les broussailles, traversées çà et là de liserons bleus et de clématites roses. Puis ces fleurs disparurent. Elle s'approchait des grands pins. »
D.H. Lawrence, « La femme qui s'enfuit », 1924.
La femme qui s'enfuit
Deux oiseaux bleus
Soleil
La femme qui s'enfuit
Le sourire
La frontière
Jimmy et la femme désespérée
Qui rira le dernier...
Amoureux
L'homme qui aimait les îles
Joyeux fantômes
Pas question !
Le crack à bascule
La belle dame