«La vraie question à se poser est celle-ci : l'Évangile est-il bon pour
moi quand il est confronté au poids de ma vie ? Quand je suis dans
le doute, m'aide-t-il ?... Non pas m'aider de façon superficielle, en
anesthésiant pour un temps mes souffrances, mais en permettant de
vivre au plus profonde et au plus vrai de moi-même ?»
Cette formulation du père Albert Rouet, dans La chance d'un
christianisme fragile (Bayard), est pour moi la plus exacte manière
d'exprimer ce que j'ai recherché dans l'expérience de ma vie, dans le
travail de l'écriture : le défi réciproque de vérité de la foi et de la vie.