« J'aime ta joie, parce qu'elle est folle ; elle annonce que tu es heureux. »
Après avoir efficacement secondé le comte Almaviva dans Le Barbier de Séville, Figaro s'apprête à épouser Suzanne, la femme de chambre de la Comtesse. Mais le Comte a bien changé : désirant user d'un certain « droit du seigneur » qu'il a lui-même aboli, il tente de retarder le mariage. À mesure que les obstacles s'enchaînent, l'opposition entre le maître et le
valet s'intensifie, menaçant la gaieté de cette « folle journée ».
Avec cette pièce jugée révolutionnaire, longtemps interdite par Louis XVI, Beaumarchais offre une satire incisive des privilèges nobiliaires et plaide en faveur de la liberté - de toutes les libertés.