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Depuis la fin du XVIe siècle, jusque vers 1860, les Français, comme beaucoup d’autres Européens, ont déporté vers l’Amérique des millions d’Africains, voués à l’esclavage sur les plantations de cannes à sucre, de café, d’indigo ou de coton. Cela n’a pu se réaliser qu’avec la collaboration de certains royaumes africains qui ont accepté le rôle de pourvoyeurs des Blancs. Depuis que ce trafic a cessé, sur les deux continents une chape de silence voudrait laisser oublier ces pages de l’aventure océanique si lourdes de tragédies. Il fallait en reprendre l’histoire avec la sérénité d’un regard scientifique pour la faire sortir de l’impasse émotionnelle et pour crever l’abcès des culpabilisations. Depuis une vingtaine d’années une poignée d’historiens français s’y emploient en dépoussiérant des kilomètres d’archives pour mettre en lumière les composantes financières, économiques et techniques. Le profil des acteurs et des victimes commence également à se dessiner avec une certaine netteté ; des pans entiers de la politique intérieure et de la diplomatie surgissent sous un éclairage nouveau, en Europe comme en Afrique. Enfin on commence à faire éclater les clichés racistes qui ont si longtemps dissimulé la réalité africaine. Là encore il fallait avoir le courage de renvoyer la philosophie des Lumières à ses contradictions et ne rien dissimuler de la réalité concentrationnaire de la traite. En faisant surgir de l’ombre cette immense tragédie, l’auteur n’a jamais eu l’ambition de dresser un réquisitoire, qui n’aurait aucun sens, mais simplement la volonté de fournir à notre époque les éléments d’une réflexion sur le cortège des préjugés et des rejets xénophobes qui aujourd’hui encore plongent leurs racines dans l’histoire de la traite négrière.